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100. (1854) Éléments de rhétorique française

Le feu, qui longtemps brûla dans Albany, est éteint ; le lit sanglant est purifié, et les larmes sont essuyées de nos yeux. […] On lui a fait un service militaire dans le camp, où les larmes et les cris faisaient le véritable deuil : tous les officiers avaient pourtant des écharpes de crêpe ; tous les tambours en étaient couverts, ils ne battaient qu’un coup, les piques traînantes et les mousquets renversés ; mais ces cris de toute une armée ne peuvent pas se représenter sans que l’on en soit ému. […] qu’est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône verse des larmes ? […] Tous ensemble, en quelque degré de sa confiance qu’il vous ail reçus, environnez ce tombeau, versez des larmes avec des prières ; et, admirant dans un si grand prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un héros dont la bouté avait égalé le courage. […] j’y verrai notre malheureuse mère, noyée dans les larmes et expirant de douleur...

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