Verte, alerte, pénétrante, sa langue a des rudesses et des vivacités gauloises. […] Nous n’avons pas cité ses pages satiriques : son chef-d’œuvre en ce genre est le Pamphlet des pamphlets ; voici comment le jugeait Armand Carrel : « Ce lumineux et mordant génie a rencontré enfin la langue qui convient à ses amères impressions sur les hommes et les choses de son temps, et il va marcher armé de toutes pièces. […] Voilà le Pamphlet des pamphlets, morceau d’un entraînement irrésistible, et dont le style, d’un bout à l’autre en harmonie avec le mouvement de l’inspiration la plus capricieuse et la plus hardie, est peut-être ce que l’on peut citer dans notre langue de plus achevé comme goût et de plus merveilleux comme art. » (Essais sur sa vie.