Dès la plus tendre enfance, il fut nourri dans les langues anciennes qu’il apprit en se jouant. […] « Il mourut, dit Pasquier, en sa maison de Montaigne, où luy tomba une esquinancie sur la langue, de telle façon qu’il demeura, trois jours entiers, plein d’entendement, sans pouvoir parler. […] Aussi gasconne que latine et gauloise, sa langue allie la vigueur romaine à la gaillardise du patois périgourdin. […] Se disait, en langue de fanconnerie, de l’oiseau de proie, qui, attaché à une perche, s’y démène sans cesse.