Le dialogue lui-même, qui est le langage nécessaire et continuel du drame, n’est pas facile à écrire. […] Aussi les a-t-on distinguées en plusieurs sortes, selon la forme du langage qu’on y emploie, selon les personnages qu’on y fait paraître, selon l’action qu’on y représente et l’intérêt qu’elles excitent, selon les qualités qui y dominent, selon le comique qu’on y remarque. Quant au langage, les comédies sont en vers ou en prose ; ces dernières, toutes choses égales d’ailleurs, sont toujours considérées comme de beaucoup inférieures aux comédies en vers. […] Dans les opéras ou grands opéras (on les nomme ainsi pour les distinguer des opéras-comiques), la musique a tout à fait exclu le langage ordinaire.