C’est à cette seconde phase du théâtre chrétien que se rattachent les principaux mystères et miracles que mais ait laissés le moyen âge. […] Cependant l’idée d’Antoine de Baïf était féconde, et survécut à l’institution que ses amis avaient laissé périr. […] C’est pourquoi l’entreprise n’a pas été tentée par les poètes de génie qui auraient pu s’en tirer honorablement, mais qui auraient laissé une œuvre inutile. […] Nos ancêtres l’avaient laissée si pauvre et si nue, qu’elle avait besoin des ornements, et, pour ainsi parler, des plumes d’autrui. […] Celui-ci écrit à Colbert qu’il serait confus d’avoir part aux bienfaits du roi, tandis qu’un homme comme Corneille serait laissé dans l’abandon et la misère.