Car, comme le caractère de l’esprit de l’homme est de se laisser toujours emporter à l’une ou à l’autre, le caractère de l’esprit de Dieu est un sage tempérament, etc. […] Le Prince de Condé nous est ici représenté dans les deux époques malheureuses de sa vie ; l’une par rapport à son roi ; c’est-à-dire, enveloppé dans un parti que forma l’esprit de discorde : l’autre par rapport à son Dieu ; c’est-à-dire, refroidi dans la pratique des devoirs de la religion. […] On doit y recueillir les raisons de l’une et de l’autre partie, les comparer, les balancer, et se déterminer sa faveur des meilleures. […] Ce que l’une a établi par un droit inviolable, l’autre vient de le confirmer par une auguste cérémonie.