Mais, au moins, vous deviendrez des versificateurs, et alors vous pourrez, avec connaissance de cause, louer ou blâmer les vers des autres ; alors surtout, vous serez plus heureux d’admirer les grands poètes dont la France s’enorgueillit, à si juste titre, depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours. […] Le Parthe, des Romains comme moi la terreur, Consent de succéder à ma juste fureur ; Prêt d’unir avec moi sa haine et sa famille, Il me demande un fils pour époux à sa fille. […] Vous, qui, de l’Asie embrassant la conquête, Querellez tous les jours le ciel, qui vous arrête ; Vous, qui, vous offensant de mes justes terreurs, Avez dans tout le camp répandu vos fureurs. […] Enfin Malherbe vint ; et le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. […] Pour être complètement vrai et juste, il faut ajouter deux remarques : 1°.