Je juge assez bien des ouvrages de vers et de prose que l’on me montre ; mais j’en dis peut-être mon sentiment avec un peu trop de liberté. […] Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes212, des potences et des bourreaux. […] combien son geste hardi le fait-il paraître meilleur aux juges, dupés par cette apparence ! […] Son succès fut prodigieux, et jamais prédicateur plus grave ne passionna plus vivement de meilleurs juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi et à la pénitence. […] L’on juge, en le voyant, qu’il n’est occupé que de sa personne, qu’il sait que tout lui sied bien et que sa parure est assortie, qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que les hommes se relayent pour le contempler.