Augustin Thierry juge l’œuvre historique de M. […] C’est de lui que date l’ère de la science proprement dite. » Le goût des spéculations générales, la profondeur et la gravité des maximes, des vues supérieures, des leçons éloquentes sur la part qui revient à chacun dans la bonne ou la mauvaise fortune des sociétés, l’art magistral de classer les idées, de les faire manœuvrer avec puissance et précision, l’autorité qui domine un sujet et juge de haut toutes les questions : tels sont les mérites éminents de ce grand esprit qui aborda l’histoire en homme d’État, prédestiné aux luttes et aux triomphes de la parole.