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106. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Vous êtes notre juge, il faut vous adoucir. […] Je m’en récuse donc, afin de vous donner Un juge que sans honte on ne peut soupçonner : Ce sera votre épée, et votre bras lui-même. […] L’intrigue de cette farce d’un genre nouveau n’est qu’un jeu léger de l’esprit : le procès du chien est une farce, le juge une caricature, la plaidoirie une parade ; mais les ridicules, tous pris dans un même ordre, sont rendus avec une vérité parfaite, et concourent tous merveilleusement à l’effet général. […]                    Tu vois mon trouble ; apprends ce qui le cause, Et juge s’il est temps, ami, que je repose. […] C’est ensuite la sévérité qu’avait pour lui-même ce juge si inflexible pour les autres.

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