Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ; Jeunes et vieux fuyaient sa vue : La pauvre Vérité restait là morfondue Sans trouver un asile où pouvoir habiter. […] Il y avait des chœurs toujours composés de satyres jeunes et vieux. Ces derniers, qu’on appelait Silènes, parlaient toujours avec sagesse et gravité ; les jeunes étaient faits pour égayer la scène par des plaisanteries, des traits piquants, quelquefois par des bouffonneries et des grossièretés. […] Triste et mourant à son aurore, Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore Le bois cher à ses premiers ans.