Cette lettre, que l’on rapporte à l’année 1682, jette beaucoup de jour sur les sentiments et la conduite de Mme de Maintenon relativement à la révocation de l’édit de Nantes, qu’on lui a souvent attribuée en partie. […] Née d’une famille ancienne mais pauvre du Berry, et chanoinesse de Poussay en Lorraine, cette personne, d’un rare mérite, avait été attachée à la maison de Saint-Cyr par l’amitié de Mme de Maintenon, qui même un moment jeta les yeux sur elle pour la placer à la tête de l’établissement qu’elle avait fondé.