Est-ce un pamphlet, ou le jeu d’une imagination tendre et subtile, qu’inspire la passion du beau et du bien ? […] Il fut sur le point de ramener ses chevaux en arrière, et de retarder le jour, pour rendre le repos à celui qui l’avait perdu. « Je veux, dit-il, qu’il dorme : le sommeil rafraîchira son sang, apaisera sa bile, lui donnera la santé et la force dont il aura besoin pour imiter les travaux d’Hercule ; lui inspirera je ne sais quelle douceur tendre qui pourrait seule lui manquer. […] Fénelon, voulant inspirer ces maximes au duc de Bourgogne, lui écrivait : « Il faut du nerf dans l’esprit : au nom de Dieu, ne vous laissez gouverner ni par moi, ni par aucune personne en ce monde. » 1.