C’est ainsi que peignent et s’expriment les prophètes, et ceux que pénètre et inspire leur esprit, il n’y a là rien de fantastique, rien d’idéal : ce n’est point ici une création humaine divinisée ; c’est la divinité peinte de ses propres traits. […] Quelle sera donc la supériorité de son mérite, si le climat heureux de la Grèce, si le beau ciel de l’Italie n’ont rien inspiré qui surpasse, rien qui égale les accords des chantres de Sion, soit qu’ils soupirent ses revers, soit qu’ils célèbrent ses triomphes !