Esprit brillant, belle imagination, il fut le Malherbe de la prose : il a le sentiment de la cadence, l’ampleur de la période, l’éclat du discours ; il sait choisir et ordonner les mots ; il orne de grandes pensées par des expressions magnifiques dont l’harmonie soutenue enchante l’oreille. […] Allons par les routes qu’elle nous marque, et ne prenons point les sentiers obliques que notre imagination nous fait concevoir souvent plus sûrs que le grand chemin.