Il a crée la fable à son image : de ce genre, si humble en apparence, il a fait, comme il le dit lui-même, Une ample comédie à cent actes divers. […] Il disait de sa fable : J’oppose quelquefois, par une double image, Le vice à la vertu, la sollise au bon sens, Les agneaux aux loups ravissants, La mouche à la fourmi ; faisant de cet ouvrage Une ample comédie à cent actes divers, Et dont la scène est l’univers. […] Dans ce style relevé, tous les traits font image. […] Image riante dont les païens égayaient l’idée de la mort, et qui se retrouve dans le vitæ plenus conviva, de Lucrèce, et dans le conviva satur d’Horace.