Nisard juge ainsi un maître contemporain envers lequel il est peu suspect de complaisance : « Il a rendu sa pensée visible par un talent de description nouveau dans l’histoire de notre poésie. […] Tous les temps, tous les aspects du monde physique et moral, l’histoire et la spéculation, la méditation intime et le fracas des événements, les délices du foyer et les préoccupations de la politique, le gigantesque, l’imperceptible, le rationnel et le fantastique, le beau et le difforme se donnent rendez-vous dans ses vers. […] La vie, toute la vie, l’histoire, toute l’histoire, l’homme, tout l’homme, voilà son objet.