Supposons que je veuille prouver qu’il faut aimer la vertu ; j’établis d’abord cette vérité générale, que personne ne conteste : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; j’en rapproche ensuite une autre vérité également incontestable : or la vertu nous rend heureux ; et j’en tire la conclusion naturelle, qu’il fallait prouver : donc il faut aimer la vertu.