Il s’intéresse tout naturellement au sujet, il est pénétré de respect et d’admiration pour celui dont on va l’entretenir : on ne saurait qu’ajouter à la haute idée qu’il en a. […] Aussitôt une troupe armée fond sur Milon du haut d’une éminence. […] Elle semble parfumée de l’essence céleste et attachée négligemment au haut de sa tête par la main des Grâces. […] Par cette figure, l’orateur ressemble à l’athlète qui lève le fer le plus haut qu’il peut, afin de porter un coup plus terrible. […] Qu’elle monte trop haut, elle est grêle, glapissante, aiguë.