On croyait voir l’Ulysse d’Homère provoqué par Irus, dépouiller son manteau de pauvre, et déployer la stature imposante, les membres nerveux d’un héros. […] Chaque soldat va se croire un héros et se persuadera que son nom passera à la postérité. […] Nous voilà arrêtés par un héros, appuyez, grand orateur, sur ses qualités guerrières ; nommez-le plusieurs fois, essayez le fracas de son nom sur notre valeur et notre courage. […] Le premier, irrité par tant de périls, accourt près du héros qui s’élance à la tête de ses soldats. […] C’est à ce mot que finit l’exposition : car tout est en scène, le héros, son ennemi, et le lieu du combat.