et il donna arrêt par lequel il fut ordonné que l’on irait en corps et en habit au Palais-Royal redemander les prisonniers ; qu’il serait décrété contre Comminges, lieutenant des gardes de la reine ; qu’il serait défendu à tous gens de guerre, sous peine de la vie, de prendre des commissions pareilles, et qu’il serait informé contre ceux qui avaient donné ce conseil comme contre des perturbateurs du repos public. […] Ce général, dans la guerre de Trente ans, acquit, malgré quelques revers, beaucoup de gloire, et fut l’un des principaux soutiens du parti protestant. […] On peut lire le même récit, non moins animé et non moins dramatique, dans les Mémoires de Mme de Motteville, qui, en avouant la grande frayeur que cette sédition lui a causée, nous dit ingénument « qu’elle n’eût pas cru que jamais dans ce Paris, le séjour des délices et des douceurs, on pût voir la guerre, ni des barricades, autre part que dans l’histoire et la vie de Henri III ».