De quel péril extrême est la guerre suivie, Où je ne fisse voir que tout l’or du Levant N’a rien que je compare aux honneurs d’une vie Perdue en te servant ? […] Inutiles élans d’un vol impétueux Que pousse vers le ciel un cœur présomptueux, Que soutiennent en l’air quelques exploits de guerre, Et qu’un coup d’œil sur moi rabat soudain à terre ! […] L’Orient accablé Ne peut plus soutenir leur effort redoublé ; Il voit plus que jamais ses campagnes couvertes De Romains que la guerre enrichit de nos pertes. […] Marchons, et dans son sein rejetons cette guerre Que sa fureur envoie aux deux bouts de la terre. […] Seigneur, il faut que la terre Connaisse en moi vos bienfaits ; Vous ne m’avez fait la guerre Que pour me donner la paix.