Tadius, où ce questeur rapporte que, par ordre de Verrès, il a donné une somme d’argent à des peintres grecs. […] Une foule d’auteurs grecs en ont décrit la beauté et les richesses. […] Car cette statue, outre qu’elle était faite avec beaucoup d’art, avait sur sa base une célèbre inscription grecque ; et ce docteur, ce prétendu Grec, qui juge des choses de l’art avec tant de sagacité, qui en a seul l’intelligence, s’il avait su un mot de grec, n’aurait certainement pas enlevé cette Sapho : car l’inscription du piédestal, qui est resté, annonce quelle était la statue, et fait voir qu’on l’a enlevée. […] Claudius, ces hommes si puissants et si riches, qui ont signalé leur édilité par de magnifiques spectacles, n’ont point emprunté des Grecs ces curiosités, et que les édiles, créés depuis le relâchement des tribunaux, ont été obligés d’avoir recours aux Grecs. […] Il rejeta ma demande ; il me fit un crime d’avoir harangué dans un sénat grec, et surtout d’avoir parlé en grec devant des Grecs.