J’accablais mon esprit de trop de nourriture ; À prévenir mon goût j’épuisai tous mes soins : Mais mon goût s’émoussait en fuyant la nature, Il n’est de vrais plaisirs qu’avec de vrais besoins. […] Tous les objets que le poète offre à nos regards, portent l’empreinte d’une imagination brûlante, d’un génie de feu, mais toujours dirigé par le goût. […] Cependant l’homme de goût trouve quelquefois l’art de les embellir et d’en faire usage.