Combien de gens, en effet, qui, avec du goût et des lumières, et tout ce qu’il faut enfin pour apprécier le génie des grands hommes, ne se font point à l’idée de trouver de l’éloquence et de voir de grands orateurs dans un Bossuet, dans un Massillon ; et qui, tout en en demandant un ironique pardon à ces hommes illustres, ont peine à ne pas s’endormir en les lisant ! […] Laissons de côté les opinions ; personne n’a le droit de les forcer ; mais réclamons, et réclamons avec courage, contre une proscription qui tient au défaut de mœurs plus qu’au défaut de goût ; et rappelons à la lecture et à l’admiration de ces chefs-d’œuvre ceux que le fond même des choses n’intéresserait que faiblement.