Des aventuriers, rebut de républiques en guerre les unes contre les autres, des gens perdus de dettes et de crimes, et faisant métier de vendre leur bravoure au plus offrant. […] Dès que le roi en fut parti, tout ce qu’il y avait de gens de la cour le suivirent et s’entassèrent dans ce qui se trouva de carrosses et dans ce qu’il en vint aussitôt après. […] Il n’y avait plus de noblesse de robe ou d’épée qui se crût spécialement destinée à l’action ; plus de gens de lettres ou de philosophes qui se contentassent du domaine de la pensée. […] et que peu de gens sont capables d’en écrire dix sans sottises ! […] La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux ; mais il ne lui appartient pas de fléchir leur courage.