Les malheurs et les fautes d’un génie supérieur à sa condition le prédestinaient à faire retentir éloquemment les rancunes d’un déclassé qui, mécontent de lui-même et des autres, aima mieux déclarer la guerre à l’ordre social que de réformer son caractère ou d’accuser ses torts. […] Celui qui disait au baron d’Holbach : « la majesté des Écritures m’étonne », sema des germes d’où le Génie du christianisme devait éclore. […] Convenez-en, Monsieur, s’il est bon que les grands génies instruisent les hommes, il faut que le vulgaire reçoive leurs instructions ; mais si chacun se mêle d’en donner, qui les voudra recevoir ? […] De tous les sentiments dont mon cœur était pénétré pour vous, il n’y reste que l’admiration qu’on ne peut refuser à votre beau génie, et l’amour de vos écrits.