Par là son sein fécond de fleurs et de feuillages L’embellit tous les ans, L’enrichit de doux fruits, couvre de pâturages Ses vallons et ses champs. Seigneur, fais de ta grâce à notre âme abattue Goûter les fruits heureux, Et que puissent nos pleurs de la chair corrompue Eteindre tous les feux ! […] Qui t’amène en des lieux où l’on fuit ta présence ; Voilà de ton amour le détestable fruit : Tu m’apportais, cruel, le malheur qui te suit.