c’était donc pour vous-même que devaient éclater ses premiers accents… Frère vénérable et chéri ! […] Deux frères, citoyens les plus considérables de la ville, donnèrent à manger au général carthaginois. […] mes frères, nous l’avouons sans peine : nous n’avons ni les talents, ni le profond savoir, ni sans doute aussi les vertus de ceux qui ont prêché la parole de Dieu avec tant d’éclat et de fruit avant nous. […] Le devoir du soldat est de donner, comme un bon frère, sa vie pour ses frères. […] Soit qu’armé de la parole de Dieu, il commande aux orgueilleux l’humilité, aux haineux le pardon des injures, aux égoïstes l’amour de leurs frères.