Le toucher corrige l’erreur de sa vue et lui révèle les formes des corps ; il distingue leur mollesse, leur dureté ; tous ses jeux sont d’actives et de profondes études. […] » Gardons-nous donc de nous attirer ce reproche de La Bruyère ; nous l’éviterons en surveillant sévèrement notre langage, en nous montrant difficiles envers centaures formes de verbes surtout qui manquent de grâce et d’élégance, et qui ne donnent l’expression que de la pesanteur, de l’embarras. […] Qui n’éprouverait un véritable plaisir à la lecture des phrases suivantes : « Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur du naturel ; il plaît à tous les yeux ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’admire… » Buffon, le Cygne.