L’inscription, qui n’est autre chose que l’épigramme des Grecs, consiste en quelques vers gravés sur un édifice, un monument, un temple, un arc de triomphe, une colonne, une fontaine, au bas d’une statue, d’un buste, d’un tableau, d’un portrait, etc. ; soit pour transmettre à la postérité la mémoire de quelque événement, soit pour faire connaître aux passants un fait, une personne ou une chose. […] Voici une inscription placée sur une fontaine du château de Rambouillet : Vois-tu, passant, couler cette onde, Et s’écouler incontinent ? […] On peut citer encore une gracieuse ballade de Clotilde de Surville à son époux, une de Charles d’Orléans, celle de Villon sur les Dames du temps jadis, plusieurs de Marot, de La Fontaine, etc.