Le ciel connaît, seigneur, le fond de ma pensée. […] Renfermez votre amour dans le fond de votre âme : Vous n’aurez point pour moi de langages secrets ; J’entendrai des regards que vous croirez muets ; Et sa perte sera l’infaillible salaire D’un geste ou d’un soupir échappé pour lui plaire. […] Avant donc La naissance du monde et sa création, Le monde, l’univers, tout, la nature entière Était ensevelie au fond de la matière.