Les choses grandes et dignes d’être racontées, c’est-à-dire, les choses intéressantes par l’agrément, ou par le fond d’instruction qu’elles présentent, sont les seules qui peuvent faire la matière d’une histoire. […] Non content de décrire les événements et les circonstances qui les accompagnent, l’historien doit encore remontera leur source pour en découvrir le fond, les causes et les principes. […] Mais il faut qu’elles ne nuisent point a la régularité de l’ouvrage ; qu’elles tiennent surtout au fond du sujet par quelque chose d’intéressant, et qu’elles soient plus ou moins étendues, selon leur plus ou moins de liaison avec le corps de l’histoire. […] Cette histoire, en effet, doit présenter le fond de toutes les histoires des peuples, dans une étendue proportionnée au corps entier de l’ouvrage.