Seul dans ses palais immenses, il semble se survivre à lui-même : ses yeux prêts à se fermer pour toujours, n’aperçoivent, à la place de tant de fleurs moissonnées dans leur printemps, qu’une fleur à peine éclose, faible, chancelante, presque dévorée par le souffle qui avait séché, consumé tant de tiges si florissantes. […] Dans les endroits du discours où il veut instruire, il doit s’exprimer d’une manière simple : dans les endroits où il veut plaire, il doit répandre les plus belles fleurs de l’élocution : dans les endroits où il veut toucher, il doit parler fortement au cœur, élever l’âme par le sublime des pensées et des sentiments.