Voyant sa fin arriver, il se tourna tout troublé vers Christophe : Mon fils, lui dit-il, je me sens tourmenté par une triste pensée. […] On lit dans La Bruyère : « Théodote, avec un habit austère, a un visage comique, et d’un homme qui entre sur la scène ; sa voix, sa démarche, son geste, son attitude, accompagnent son visage ; il est fin, cauteleux, doucereux, mystérieux ; il s’approche de vous, et il vous dit à l’oreille : Voilà un beau temps, voilà un grand dégel. […] celui-là, pour être instruit, n’attend pas le nombre des années ; il est fin dès qu’il est venu ; dans les choses de son ressort, il a toujours la théorie de ce qu’il voit mettre en pratique. […] Par quelle sorte de magie a-t-il su allier, fondre ensemble, en quelque manière, ce que l’observation a de plus fin, la réflexion de plus sérieux, de plus triste même, et la gaieté de plus entraînant ?