Fénelon raconte la mort tragique du fils d’Idoménée, et il nous la rend fort touchante par l’emploi d’une belle comparaison. Mort du Fils d’Idoménée L’enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des ombres de la mort ; il les entrouvre à la lumière ; mais à peine l’a-t-il trouvée, qu’il ne peut plus la supporter. […] J’ai vu, seigneur, j’ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris, Il veut les rappeler, et sa voix les effraie. […] Près de ce fils mourant elle veille assidue. […] Pour qui, sourd à la voix d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu négligeant les avis, Vais-je y chercher la mort tant prédite à leur fils ?