Préface La faveur croissante du public pour notre Cours classique de littérature nous impose de sérieux devoirs. Loin de nous reposer sur le succès des premières éditions, nous avons soumis notre travail à une révision sévère. Quelques définitions ont été éclaircies, de légères lacunes ont été comblées, un certain nombre de citations nouvelles sont venues se placer dans le corps de l’ouvrage. Parmi les professeurs qui nous ont aidé de leurs conseils, quelques-uns nous engageaient à donner plus d’étendue à notre seconde partie. Néanmoins nous avons été sobre de développements et nous avons évité avec le plus grand soin la prolixité et les longueurs. « Prenez garde surtout, nous disait un ami très expérimenté dans ces matières, prenez garde, sous prétexte de compléter votre ouvrage, de le surcharger et de le grossir outre mesure ; je connais d’excellents livres classiques qu’on a fini, à force d’éditions de plus en plus complètes, par rendre inadmissibles et tout à fait détestables… J’ose vous supplier de ne pas trop allonger, nous écrivait un autre.