Les paroles que notre flatterie a nommées puissantes et pathétiques n’étaient que de la cendre et des charbons morts, au prix d’un feu si pur et si vif. […] Il y a quelque différence entre un esprit de feu et un esprit brûlant : un esprit de feu va plus loin et avec plus de rapidité ; un esprit brillant a de la vivacité, de l’agrément et de la justesse. […] Il n’a manqué à Molière que d’éviter le jargon241 et le barbarisme et d’écrire purement : quel feu ! […] Quand il eut gagné l’autre bord, il vit de loin les flammes au milieu desquelles périssaient cinq ou six cents montagnards, dans une grange à laquelle on avait mis le feu, et il entendit leurs cris. […] car il est temps que ma douleur éclate, Et qu’un juste reproche accable une âme ingrate : Est-ce là ce beau feu ?