La correction du style et la justesse de l’expression, sont une des parties qu’il faut le plus soigner dans l’exorde, et cette précaution est fondée sur l’état où se trouve alors l’auditeur. Qu’il n’y ait cependant, dit Quintilien, rien de trop hardi dans l’expression, rien de trop figuré, rien qui sente trop l’art. […] Il faut à la modestie de l’expression joindre encore celle des regards, du geste et du ton de voix.