Corneille a su varier les expressions du patriotisme. […] « Il y a un abîme entre la valeur littéraire des deux pièces, qui diffèrent entièrement par la couleur générale, la conception, la marche de l’action, l’expression de sentiments qui ne sont les mêmes qu’en apparence. […] Et que veulent dire des expressions comme la toux ronge-poumon, le soleil brûle-champs, la guerre verse-sang, Bacchus aime-pampre, et mille autres semblables que j’ai biffées dans vos œuvres ? […] Pour être littéraire, une langue a besoin d’être une ; c’est pourquoi je me suis appliqué à centraliser à Paris la langue française, et, quoique Normand l’on m’a vu proscrire de la langue littéraire, les termes et les expressions du patois normand. […] Dans ce récit, Bossuet a fait un admirable mélange de détails précis et d’expressions générales et nobles ; il en fait un tableau saisissant, où respirent l’enthousiasme et l’ardeur guerrière que son sujet lui inspire.