Ces personnages sentent la finesse et l’affectation : ils sont de l’homme d’esprit, et non de l’homme naïf. […] Les bergers peuvent montrer de l’esprit, mais un esprit toujours naturel, ennemi de l’affectation et de tout ce qui peut paraître recherché. […] Mais les jeux d’esprit et l’excès des ornements qu’il a répandus dans quelques-unes, ne permettent guère qu’on les regarde comme des modèles dans le genre pastoral. […] Un poème de cette espèce, dicté par l’esprit, sera nécessairement froid, fade et langoureux, ou chargé d’ornements frivoles, non moins ridicules que déplacés. […] Mais quant au plus grand nombre des autres, on peut dire que l’excessive abondance de l’imagination, et le feu pétillant de l’esprit y refroidissent presque partout le sentiment.