L’enfer s’émeut au bruit de Neptune en furie : Pluton sort de son trône, il pâlit, il s’écrie : Il a peur que ce Dieu, dans cet affreux séjour, D’un coup de son trident ne fasse entrer le jour ; Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée, Ne découvre aux mortels cet empire odieux, Abhorré des mortels, et craint même des dieux5. […] Ne fasse voir, ne fasse entrer, en trois vers, est une négligence dans un morceau aussi important ; et fasse voir du Styx la rive désolée, ne montre pas à l’imagination ces régions hideuses, infectes. […] Mais Lest Neptun’s arm should lay His dark dominions open to the day, ne vaut pas Il a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D’un coup de son trident ne fasse entrer le jour.