La joie que cette espèce de dénouement produit appartient au comique et non au tragique, car dans le comique, les plus grands ennemis, fussent-ce Oreste et Égisthe, deviennent amis au dénouement ; et personne n’y donne la mort ni ne la reçoit. […] Il est nécessaire que ces actions se fassent par des personnes amies entre elles, ou ennemies ou indifférentes. Qu’un ennemi tue son ennemi, il n’y a rien qui excite la pitié, ni lorsque la chose se fait, ni lorsqu’elle est près de se faire ; il n’y a que le moment de l’action. […] Cet homme, après des travaux infinis, revient chez lui, se fait connaître à quelques amis fidèles, attaque ses ennemis, les fait périr, et se rétablit dans son premier état. » Voilà le fond de l’action ; tout le reste est détail ou épisode.