Lectures. — 1° Madame Deshoulières à ses enfants. […] Mais de ce souvenir mon âme possédée À deux fois en dormant revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer. […] Mais non : c’est un esquif où, dans un doux repos, J’aperçois un enfant qui dort au soin des flots, Comme on dort au sein de sa mère. […] Richelieu, Mazarin, ministres immortels, Jusqu’au trône élevés de l’ombre des autels, Enfants de la fortune et de la politique, Marchèrent à grands pas au pouvoir despotique. […] J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants ; Et, lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve ma fille, elle est ton ennemie.