Sans déprécier un ouvrage qui compte d’honorables services, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre goût littéraire ; car en lisant ces pages, où apparaît comme un revenant habillé à la mode du premier Empire, on est parfois tenté de croire que des morceaux choisis ne sont pas toujours des morceaux de choix. […] Cela ne s’appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici qui sente la grandeur d’un empire. […] Et, bien qu’ils se soient vantés d’avoir purgé la terre de la nation des chrétiens, d’avoir aboli le nom chrétien en toutes les parties de l’empire, l’expérience nous a fait voir qu’ils ont triomphé à faux, et leurs marbres ont été menteurs. […] C’est sans doute les grands hommes qui font la force d’un empire. […] Quelques-uns soutiennent qu’elle présente Caligula qui, étant fils de Germanicus, avait donné dans son temps de hautes espérances pour le bonheur de l’Empire, mais qui, dans la suite, devint un monstre.