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31. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »

Rien de plus aisé à comprendre : « Il étudiait l’art qui enseigne les propriétés du mouvement, qui mesure les temps et les espaces, qui calcule les vitesses et commande aux éléments dont il s’assujétit les forces ; l’art de faire mouvoir tous ces vastes corps, d’établir un concert et une harmonie de mouvement entre cent mille bras, de combiner tous les efforts qui doivent concourir ensemble, de calculer l’activité des forces et le temps de l’exécution. — Maurice écartait les barrières du préjugé pour reculer les limites de son art : après avoir trouvé le bien, il cherchait le mieux. — Il s’élançait au-delà du cercle étroit des événements, et créait des combinaisons nouvelles ; imaginait des dangers pour trouver des ressources ; étudiait surtout la science de fixer la valeur variable et incertaine du soldat, et lui donner le plus grand degré d’activité possible ». […] Et un peu plus loin, à propos de l’Éloge de Marc-Aurèle, « que le goût sain de l’antiquité demanderait que les pénibles efforts de l’écrivain y fussent moins visibles au lecteur, qui regrette de ne pas découvrir autant de facilité et de naturel dans le style qu’il admire souvent de nerf et d’elévation dans les idées ».

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