Au souffle de votre fureur, les eaux se sont entassées, les ondes rapides se sont tenues élevées comme en un monceau ; les flots de l’abîme se sont condensés et durcis au milieu de la mer. […] C’est vous qui avez tendu le Ciel comme un pavillon, dont les eaux supérieures sont le toit. […] Les eaux autour de lui demeurent suspendues : Il foule aux pieds les nues, Et marche sur les vents. […] « Quel est celui qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, et qui la tenant étendue a pesé les cieux ; qui soutient de trois doigts toute la masse de la terre, et qui met les collines dans la balance ?… Toutes les nations ne sont devant lui que comme une goutte d’eau, et comme ce petit grain qui donne à peine la moindre inclination à la balance.