O champs de Pressagni, fleuve heureux, doux coteaux, Alors, peut-être, alors mon humble sépulture Se cachera sous les rameaux, Où souvent, quand mes pas erraient à l’aventure, Mes vers inachevés ont mêlé leur murmure Au bruit de la rame et des eaux. […] Ce ciel terne, où manque un soleil, N’est jamais bleu, jamais vermeil ; Jamais brise, dans ce sommeil De la nature, N’agita d’un frémissement La torpeur de ce lac dormant, Dont l’eau n’a point de mouvement, Point de murmure4. […] Adieu, Madeleine chérie5, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une fleur, dans la prairie, Se mire au cristal des ruisseaux.