Dans l’horreur de la nuit m’égarer sur les eaux. […] Le conduit souterrain de ces eaux marécageuses nous étoit entièrement inconnu. […] Mais si les Romains vinrent à bout, par un travail opiniâtre et forcé, de conduire à la mer les eaux de ce marais avec ses habitans ; les Français enrichis par le commerce, couvrent de leurs flottes toute l’étendue des deux mers, depuis qu’ils ont frayé une route aux navires dans les entrailles mêmes de la terre. […] Mais les vastes bassins(b) creusés sur le penchant de la colline, et que les eaux remplissent successivement, leur facilitent la descente de ces lieux escarpés, que la chèvre légère franchissoit autrefois avec peine. […] Une effroyable nuit sur les eaux répandue, Déroba tout-à-coup ces objets à ma vue ; La mort seule y parut….