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64. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Le dernier enfin nous laissant à peine distinguer ses traits, unit à des nuances noirâtres une sombre lueur. […] Si le même se trouve dans plusieurs, jetez-y alors une nuance forte et bien marquée, qui distingue chacun de ces personnages d’une manière sensible et frappante. […] Mais quelque soit le genre qu’embrasse le poëte, il ne pourra jamais s’y distinguer, sans avoir une connoissance profonde de la nature et du cœur humain. […] La fureur, l’emportement marchent trop vîte ; on ne distingue rien, on n’entend qu’un aboiement confus, et le duo ne fait point d’effet. […] Ce sont ces traits qui ont mérité à Corneille le nom de Grand, non-seulement pour le distinguer de son frère, mais du reste des hommes.

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